Le joueur de Fedor Dostoïevski

Publié le par Angie

Je ne sais pas vraiment comment débuter ce billet, je vais donc faire court et commencer par la présentation de l'éditeur...

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"Alexis Ivanovitch joue d’abord pour gagner, puis pour étonner, enfin pour espérer. Il n’a pas misé seulement de l’argent mais sa vie elle-même. Ce récit suit comme une ombre la vie de Dostoïevski, durant quinze ans, à Moscou et à Baden-Baden où il se ruina au jeu. Jouer, c’est tenter le diable, c’est aussi tenter Dieu. Alexis a voulu tout risquer, toucher le fond pour connaître la compassion et la grâce divine. Il y a une autre malédiction dans la vie du joueur, une femme-bourreau, Pauline, la belle-sœur du général qu’il sert comme précepteur. C’est, dans la vie de l’auteur, Apollinaria, que Dostoïevski aima d’un amour douloureux. Autour d’eux, des êtres malfaisants ou étonnants, dévorés par la passion du gain. Ce court roman, plein de brio, annonce toute l’œuvre de Dostoïevski. « Demain, demain tout cela finira », dit le joueur qui recommence à jouer éternellement."

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Ce fut pour moi une découverte... En effet, je n'avais jusqu'à présent pas encore lu d'oeuvres de Dostoïevski (j'ai vraiement beaucoup de mal à écrire ce nom...), je connaissais simplement de nom ses principales comme Crime et Châtiment entre autres. Il se trouve que ce roman est le plus court que l'auteur ait écrit, du moins dicté à sa sténographe et future épouse. Il l'a bouclé en 27 jours et ce qui devait être un simple roman s'est mué en autobiographie. En effet, il s'est fortement inspiré de son expérience personnelle que cela soit sur le plan du jeu ou de l'amour. Et c'est sous les traits d'Alexis Ivanovitch que l'auteur va nous livrer des bribes de sa vie.

 J'ai beaucoup apprécié le style de l'écrivain qui s'est avéré fluide, apparement chose étonnante pour un auteur russe. On a, par contre, parfois une impression de blaclée surtout sur la fin ou tout s'enchaîne à  une vitesse folle alors que l'épisode du caniso était beaucoup plus étalé. Toutefois cela a permis d'en apprendre plus sur les personnages. Mais la partie que j'ai la plus appréciée a été sans conteste, celle où la grand-mère soit disant mourrante débarque à l'hôtel et découvre à ses dépends les joies du jeu... Les craintes et sentiments de chaque personnage vont s'exacerbés ce qui rend ainsi bien plus intéressant ce petit roman.

La seule chose que je pourrai ajouter est de simplement vous prendre au jeu...

C'est ma deuxième expérience en littérature russe. La première ne m'avait pas complétement convaincue et c'est à ce moment que l'on remercie les challenges. Ils vous poussent en quelque sorte à découvrir de nouveaux genres et surtout de nombreux auteurs et c'est l'occasion du challenge Une année en Russie de Pimpi que je me suis mise à la conquête des auteurs russes et j'en suis ravie...

Ce roman entre également dans celui de Resmiranda, A. B. PAL, petite précision, je suis toujours hors délai car ces challenges sont normalement terminés...

 

Publié dans Challenges

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