Les Combustibles d'Amélie Nothomb
Comme on peut le constater, je continue sur ma lancée et renchaîne avec un Nothomb. En vérité, se cache une raison... Mardi prochain, je me suis inscrite à un café littéraire et le thème abordé n'est autre que les oeuvres d'Amélie Nothomb! Je m'y était inscrite alors que je commençais tout juste Acide sulfurique et une évidence s'est imposée, un roman pour parler d'un auteur est quelque peu insuffisant! Alors voilà, je me suis lancée à la conquête de Nothomb et un troisième est d'ores et déjà en cours de lecture. Trois oeuvres, je trouve cela pas mal pour en parler...
Avant toute chose et comme à mon habitude, je vous laisse découvrir le résume de l'éditeur,
La ville est assiégée. Dans l’appartement du Professeur, où se sont réfugiés son assistant et Marina, l’étudiante, un seul combustible permet de lutter contre le froid : les livres…
Tout le monde a répondu une fois dans sa vie à la question : quel livre emporteriez-vous sur une île déserte ? Dans ce huis clos cerné par les bombes et les tirs des snipers, l’étincelante romancière du Sabotage amoureux pose à ses personnages une question autrement perverse : quel livre, quelle phrase de quel livre vaut qu’on lui sacrifie un instant, un seul instant de chaleur physique ?
Humour, ironie et désespoir s’entre-tissent subtilement dans cette parabole aux résonances singulièrement actuelles.
Pour commencer par le début, j'avoue avoir choisi ce livre par hasard et par soucis d'économies... Il est vrai aussi, que je ne savais pas qu'il sagissait d'une pièce de théâtre car pour ne rien cacher, je n'en suis pas fan. Sans entrer dans les détails, il aurait été quelque peu dommage de passer à côté.
Pour revenir sur le fond de la pièce, l'auteure soulève une question que l'on s'est forcément tous posés, nous autres fervents lecteurs, jusqu'où doit-on en arriver pour brûler des livres et plus encore, lesquels "sacrifier". Ce thème m'a beaucoup fait penser à une sombre période de l'histoire où eu lieu l'autodafé nazi en 1933 mais également à un film grand public dit blockbuster, Le jour d'après d'Emmerich où les survivants brûlent également des livres pour se réchauffer. Bon passons, la séquence comparaison et revenons à la pièce! Celle-ci est courte et se lit rapidement même s'il est vrai que j'ai trébuché sur quelques mots et de ce fait en ai appris de nouveau! Aviez-vous déjà entendu parler d'insane ou d'aédes moi pas. Enfin bon, outre certains mots, la lecture est abordable par tous! La pièce n'est pas lourde à lire et pour cause, j'ai trouvé tout comme dans Acide Sulfurique d'ailleurs, que les personnages étaient une fois encore survolés, aucune profondeur et en conséquence, on s'y attache pas! Ce qui est vraiment dommage dans le cadre de cette pièce car il aurait été vraiment plaisant d'en savoir un peu plus sur eux.
Le point qui est également préjudiciable, est le fait que les titres et auteurs abordés sont apparament tous fictifs!! Cela aurait été surement intéressant de pouvoir avoir de réelles références et comprendre le désarroi des personnages face à ce dilemme, lequel brûler!
Outre ces deux points, j'ai dans l'ensemble apprécié ce livre, ce qui n'était pas vraiment gagné!! J'ai toujours eu du mal à lire des pièces de théâtre dans la simple optique de les lire et pas les jouer!! Le verdict est donc positif sans toute fois être transcendant.